samedi 2 octobre 2010

SAINT THOMAS RENCONTRE DE PARENTS : PARLER DE LA MORT AUX ENFANTS

Lecture du texte Jean 20 versets 19 à 29. Les questions suivantes peuvent aider au dialogue.
1/ Repérer l’attitude des Apôtres au début du récit
Les jours qui suivent la mort de Jésus sont des jours de souffrance pour ses amis. Ils avaient tout quitté pour le suivre et il est mort. Leur attitude est celle du repli. Ils s’enferment dans une maison. Cette attitude de repli sur soi, d’incompréhension, rejoint la nôtre après la mort de quelqu’un de cher et nos enfants nous questionnent : Où est celui qui est mort maintenant ? La foi chrétienne nous invite à entrer dans une attitude d’espérance. La mort n’est plus synonyme de fin mais de passage.
Expliquons simplement aux enfants que la personne qui meurt continue d’exister près de Dieu. Avec les petits, on peut utiliser le mot « Paradis » ou « Royaume de Dieu ». Si on utilise le mot « ciel », faire la différence entre le ciel où volent les oiseaux et le Ciel qui est une image : le Ciel est immense, mystérieux, infini comme Dieu.
Il n’est pas nécessaire de décrire le Paradis. Cette vie nouvelle que Dieu prépare pour nous, il est impossible de l’imaginer. Avec les enfants, acceptons de ne pas tout savoir. Ce n’est pas un lieu qui se trouverait « sur un nuage » ou « dans les étoiles ». C’est un état : être heureux avec Dieu.
2/ Comment apparaît Jésus ressuscité ?
Jésus ressuscité s’est montré à ses amis qui ne l’ont pas immédiatement reconnu. Il a besoin de montrer ses mains et son côté aux disciples pour qu’ils le reconnaissent. De même, Marie Madeleine l’avait pris pour un jardinier. Le corps de Jésus était différent. Il entre dans une maison aux portes fermées à clé et n’obéit plus aux lois de la nature. Ce n’est pas un corps qui a repris son ancienne vie, qui pourrait vieillir et mourir à nouveau. La résurrection donne une vie nouvelle et éternelle. Jésus est transformé. Il n’est plus comme nous. Son corps est déjà « dans la gloire ». Pour le reconnaître, il ne suffit pas de voir, il faut croire. Quand Jésus souhaite « la paix », il donne aux disciples la source de toute paix et de toute joie : la certitude qu’il sera toujours présent.
Amenons les enfants à comprendre que Jésus est entré dans une vie nouvelle à laquelle nous sommes tous appelés. Qu’est ce qui se passe dans le corps d’une personne qui meurt ? demandent les petits. On peut expliquer simplement « son cœur s’est arrêté de battre. C’est la fin de la vie du corps mais une autre vie continue autrement, une vie nouvelle dans laquelle Jésus nous entraîne ». Avant 5-6 ans, l’enfant a du mal à comprendre qu’on est mort « pour toujours ». Il faudra alors expliquer : « Quand quelqu’un est mort, on ne le voit plus, il ne revient pas », plutôt que de donner des réponses maladroites « il est parti pour un long voyage, un long sommeil ».

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